BABARINDE L'Enfant Yoruba

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( BABARINDE The Yoruba Child)

 

Mamour 2 002Né au sud-ouest du Nigéria, dans la ville de Lagos, j'ai été élevé dans la culture Yoruba.

Eta?nt né quelques mois après le décès de mon grand-père paternel, ma famille m'ont appelé BABARINDE qui signifie en Yoruba "le père revient dans la légitimité". Dans la culture Yoruba, la naissance d'un enfant du même sexe qu'un parent défunt, évoque le retour de ce dernier, ou cette dernière.

Ainsi? je suis le père de mon père. Le retour de l'ancien. Ce prénom déterminait déjà mon role au sein de ma famille.

C'est ainsi qu'à l'âge de quatorze ans, je suis arrivé à PARIS en 1987, apportant dans ma valise mes influences culturelles yoruba et l'héritage anglophone de mon pays d'origine.

L'éloignement de ma terre natale, de ma famille et surtout de ma mère Mary Moyosola, était difficile, un déchirement pour l'adolescent que j'étais. Pour l'adaptation à ma nouvelle vie, en France, et à la société européenne, francophone, mon soleil était mon père Peter Akinola, mon seul lien avec ma mémoire d'Afrique et mon repère en Europe. 

Pour faire face à des moments difficiles ou pour retrouver la force d'avancer, je me replongeais souvent dans ma culture yoruba, j'ai alors commencé à écrire de la poésie, composé des chansons, puis à dessiner. Poursuivant mes études, je découvrais  l'art et la littérature francaise, la philosophie et le siècle des Lumières. Je prenais connaissance de la vision occidentale du monde et les idées fondamentales des sociétés européennes.

C'était une période enrichissante pour moi, au collège Les Renardières et au  lycée Paul LAPIE à Courbevoie à Paris, je rencontrais une personne qui comptera beaucoup dans ma vie artistique. La première personne à lire mes poèmes et avec qui j'ai vraiment commencé à travailler l'écriture poétique. Cette personne n'est autre que ma professeure d'anglais au lycée, Madame LASVERGNAS Jeanne , nous étions dans les années 1992/1995. Cette amitié poétique se pousuit encore aujourd'hui, puisque nous nous retrouvons en Ariège à VALS  pour participer à ESTIVALS.  

 En même moment, au lycée je commencais à fréquenter des groupes de chants; j'ai acheté mon premier synthétiseur, et à l'age de 21 ou 22ans, je débutais les premiers enregistrements en studio de mes compositions musicales.

En 1999, je suis arrivé à Toulouse, LA VILLE ROSE! Au début c'était pour finir mes études universitaires de langue, littérature et civilisation etrangère. Finalement, j'ai choisi de vivre dans cette ville qui m'apporte l'énergie créatrice dont j'ai besoin, par ses couleurs roses, son soleil et le sourire de ses habitants... Je partage ma vie entre Toulouse et l'Ariège.

En 2002 je suis devenu papa à 29ans, et l'arrivée de mon fils Babatunde "le père revient encore" en hommage à son grand-père maternel, m'amène à mettre entre parenthèses mes projets artistiques, et scolaires. Avant tout je tenais à mon role de père et je voulais être présent pour mon enfant. J'ai dû trouvé un boulot pour faire face aux besoins matériels et financiers.

Aujourd'hui, je me sens prêt pour reprendre mes projets artisiques, partager et faire découvrir mes diverses créations. 


BABARINDE The Yoruba Child

Born on the SouthWestern part of Nigeria, in the city of Lagos, I grew up in yoruba culture.

My birth taking place some months after my paternal grandfather's death, my family named me BABARINDE, meaning in yoruba "The father returns legitimately". In Yoruba culture,the birth of a baby of the same gender as a deceased parent, evokes the return of the latter. 

 

Therefore, I am the father of my father. The return of the ancient. This name underlines my role within the family.  

In 1987, at the age of fourteen, I arrived in Paris bringing along in my suitcase, my Yoruba cultural influences and the anglophone heritage of my home country.

 

The seperation with my mother Moyosola and my native land, was a difficult heartbreak for the teenage that I was then.

To adapt to my new life in France and to the european francophone society, my landmark was my father Peter Akinola, my only link to my memory of Africa.

 

To face difficult moments or find the strength to continue on with my life in Paris, I often return to my Yoruba inheritage. That was when I began writting poetry, composing songs and drawing. During my studies I discovered French Art and the Age of Enlightenment. I became aware of the Western vision of the world, as well as, the fundamental ideas of europeean societies.

That period was so enriching, I attended Collège Les Renardières secondary school and Lycée Paul Lapie high school, in Courbevoie, Paris.

 It was around that period that I met somebody influential in my artistic creations, madam Janette LASVERGNAS. 

 

She was the first person to read my poems and with whom I really began working on writting poetry. She was my high school english teacher.

We were in the years 1992/1995, our poetic friendship still continues today. We still meet at ESTIVALS, a festival of art (in Vals, Ariège).

Around that time I started composing my first songs, bought my first synthesizer, and at the age of 21 or 22, I made my first music recordings.

 

In 1999, I moved to Toulouse, the Pink city! Initially, my plans were to finish my university studies on English Literature and Civilizations.

Finally I decided to dwell in this city, where I feel a great creative energy, from its pink colour, its sunny weather and the happy faces of the inhabitants.

I spend my time between Toulouse and Ariege.

 

In 2002 I became a father at twenty nine, the arrival of my son BABATUNDE "father comes back again", a tribute to his maternal grandfather, made me leave aside my artistic projects. Above all I was willing to play my role as a father, found a job to support my family financially.

 

Now, I am set up to develop and share my artistic creation.