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Le 13/10/2017
Dans la forêt
Les voix se sont tues
La nuit dans sa splendeur
Récite à basse voix
Les beautés qui nous gouvernent
Tu es la lune du soir
Mère des étoiles qui filent
A toute allure dans le ciel
Le vent du soir
Brise venue d'Orient
Beauté et douceur incarnées
Le 13/10/2017
A la lumière du soleil levant
Je compare ta beauté
Au rayonnement de la lune
Je compare ton visage de fée
Telle la chaleur d'une nuit d'été
Ta douceur me manque
Tel le visage lisse d'un nouveau né
Ton regard m'impressionne
Tel l'écoulement d'un ruisseau caché
J'ai vue ta splendeur se réveillée
Tel le guépard aux aguets
J'attends ton amour, si doux en secret.
A la lumière du soleil
Je constate ta beauté en silence
Le 13/10/2017
Tes yeux sont les mêmes
Tes paupières sont les mêmes
Ton nez est le même
Ta bouche est la même
Ton visage reste le même
Tes cheveux sillonnés par le vent
Sont les mêmes
Ton regard innocent
Reste le même
Mais ton cœur porte-il
Le même amour ?
Le temps file à une grande vitesse
Et les cœurs le suivent éperdument
Le 13/10/2017
Il faisait nuit
La rue était déserte et calme
Et l'air était tiède
Le vent silencieux sans bruit
Les ombres qui défilent
Comme si les anges sont ici bas
Il faisait sombre
Et elle dansait dans l'ombre
D'une maladie sans remède
Elle était heureuse de vivre
Et de ses yeux ivres
Des notes d'amour jouant (?)
Une ombre s'avance
Et l'embrasse sur la joue
Elle même n'était qu'une ombre
Une ombre qui dansait
Les gouttes d'eau tombaient
Et le matin de se leva
Le 13/10/2017
Sitôt le matin levé
Je serre dans mes bras
Sachant que d'un moment à l'autre
Elle va s'envoler
Malgré moi, bon gré le vent,
Elle verse des larmes
Fleuve fondu, gouttes d'argent,
Les feuilles d'une forêt éveillée
Chutent violemment au sol
Encore je serai seul
Aussitôt qu'elle prendrait son envol
Va princesse!
Va ma reine! tel l'aigle royal!
Bats tes ailes de feu,
Pour prendre ton envol.
L'OMBRE QUI DANSAIT
Le 13/10/2017
Elle reste allongée sur l’herbe
Et moi, je la regarde
Le soleil l’illumine si belle
Elle est superbe
Allongée dans l’herbe
Sillonnant du regard l’eau opaque
Ses cheveux descendent le long
De sa jolie robe
Des mèches de lumières pendantes
Elle me voit, elle me sourit
Les étoiles défilent aux yeux de la nuit
Elle rayonne splendide
Les balancements de l’eau
La rendent heureuse, solitaire dans les songes
D’une nuit qui commence
Près d’elle picote un corbeau.
Le 13/10/2017
Ses yeux sont des rondeurs
D'argent
Elle brille d'une couleur
De bronze
Ses fines paupières envolées
Sent des ailes
Et à chacun de ses sourires donnés
Les arbres en tremblent
Ses mots sont des pièces
D'or
Et dans sa démarche dense
Le sol est marqué à jamais
Elle faufile à travers le vent
Elle disparaît
Comme si l'air est une âme vivante
Elle apparaît
Comme l'arrivée soudaine des étoiles
Dans le ciel.
Le 13/10/2017
Le ciel était pâle
L'air semblait somnoler
Son sourire, une fleur prénatale
Ses yeux un trésor
Que je voudrais les voler
Pour les cacher dans une bouteille
C'était-elle la vénus
Reine d'amour et de plaisir
Chanteuse silencieuse devant le soleil
Sorcière d'un paradis
Dont je demeurais infiniment le prisonnier
Ses mots étaient des fils tranchant
Mon cœur meurtri plaidait
Et mes mains criées à l'aide
«Libère moi de ce monde de néant».